Initialement prévue pour le 1er janvier 2026, l’obligation de tenir un registre phytosanitaire numérique structuré est reportée au 1er janvier 2027. Cette décision a été prise début octobre 2025 par les États membres de l’Union européenne lors du comité SCOPAFF, en raison de retards dans la mise en œuvre technique et réglementaire. Le règlement européen (UE) 2023/564 reste inchangé, mais son application est différée.
Le CGO accompagne ses adhérents dans cette transition, notamment par la mise en place d’un contrôle phytosanitaire et un accompagnement spécifique pour les exploitants peu ou pas équipés en solutions numériques.
La loi Avenir agricole, en cohérence avec la réglementation européenne, impose la dématérialisation totale du registre phytosanitaire ainsi que des formats spécifiques :
L’absence ou la non-conformité du registre expose à des sanctions administratives (jusqu’à 1 500 € d’amende, perte d’aides PAC, blocage de certification).
Chaque intervention doit comporter :
Les logiciels agricoles homologués garantissent la conformité des registres générés et facilitent l’extraction des données pour les audits et certifications.
🧪 Exemple : Traitement contre l’oïdium sur vigne, produit X (AMM 123456), 0,8 L/ha, parcelle 2023-01, le 12 juin, applicateur : Jean Dupont.
L’obligation du registre numérique représente un défi organisationnel, mais aussi de réelles opportunités :
L’entrée en vigueur du registre phytosanitaire numérique au 1er janvier 2027 peut sembler lointaine, mais l’anticipation est stratégique pour plusieurs raisons :
En vous préparant dès maintenant, vous sécurisez vos pratiques et évitez les sanctions liées à la non-conformité (amendes, perte d’aides PAC, blocage de certification). Cela permet aussi de répondre sereinement aux contrôles.
La saisie numérique demande un temps d’adaptation. En démarrant tôt, vous bénéficiez d’un apprentissage progressif, avec moins de pression et plus de confort dans la prise en main des outils.
Les logiciels agricoles permettent de suivre les interventions, d’analyser les coûts par culture ou parcelle, et d’identifier des leviers d’amélioration. Cela devient un outil de pilotage économique, au-delà de la simple traçabilité.
Un registre bien tenu est un atout pour accéder aux certifications environnementales (HVE, CEC Cognac) et aux marchés à valeur ajoutée. Il facilite aussi les démarches filières et les audits.
Le registre numérique peut être valorisé dans d’autres démarches (PAC, MAEC, certification, contractualisation). L’anticipation permet de mutualiser les efforts et de gagner en efficacité.
| Poste impacté | Effet attendu | Recommandation CGO | 
| Temps de saisie | Augmentation initiale liée à l’apprentissage du numérique | Accompagnement à la prise en main, offre progressive selon l’autonomie | 
| Coût logiciel | Variable selon la solution choisie (gratuit ou payant, fonctionnalités) | Services flexibles et adaptés à chaque profil d’exploitant | 
| Risque de non-conformité | Élevé sans accompagnement, risque d’erreur ou d’omission | Contrôles phytosanitaires CGO, possibilité de déléguer la saisie | 
| Valorisation certifications environnementales | Extraction rapide des données pour les audits de certification | Intégration dans les missions de certifications environnementales, optimisation IFT | 
À noter La courbe d’apprentissage est réelle mais décroissante : après quelques saisies, cette dernière devient plus rapide, surtout avec l’automatisation de certains champs. La traçabilité numérique peut devenir aussi un argument commercial auprès des acheteurs et certificateurs.Le CGO se positionne comme partenaire de la transition numérique agricole, en proposant un accompagnement sur-mesure grâce à une offre étendue concernant la traçabilité, des outils adaptés et un suivi réglementaire continu pour sécuriser et valoriser les exploitations.
Le CGO propose une gamme de prestations adaptées à tous les profils d’exploitants, avec un objectif clair : sécuriser, simplifier et valoriser la traçabilité phytosanitaire.
Conformité phytosanitaire  | Saisie déléguée (si souhaité)  | 
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Accompagnement à la prise en main de la traçabilité numérique  | Intégration dans les missions environnementales  | 
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| Suivi réglementaire continu | |
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Toutes les exploitations agricoles françaises, quelle que soit leur taille ou leur production, devront tenir un registre numérique à partir du 1er janvier 2026.
Seuls les formats Excel (.xlsx), CSV (.csv), XML (.xml) ou les exports issus de logiciels agricoles homologués sont acceptés. Les registres papier, PDF ou manuscrits seront refusés lors des contrôles.
L’absence ou la non-conformité du registre peut entraîner des sanctions administratives (amende jusqu’à 1 500 €), la perte d’aides PAC ou le blocage de certaines certifications (HVE, CEC Cognac…).
Oui ! Le CGO propose des solutions adaptées à tous les profils : formation, assistance à la saisie, saisie déléguée, audit de conformité et accompagnement à la certification.
Le registre doit être conservé au moins 5 ans
L’intervention doit être saisie dans de registre dans les 30 jours suivant chaque intervention.
Oui, les données du registre peuvent être valorisées pour les audits HVE, la certification environnementale Cognac, les démarches filières ou la contractualisation.
Les conseillers agro-environnement CGO réalisent des audits de conformité et vous accompagnent dans la préparation des contrôles officiels.
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